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Série : Gotham
Création : 28.06.2024 à 22h14
Auteur : Supersympa
Statut : Terminée
« Quelques jours après le retour de Bruce Wayne, une autre personne revient à Gotham après plus de 10 ans. (OS spécial mois des Fiertés). » Supersympa
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Barbara : Passe une bonne journée, ma chérie. Je t’aime.
Barbara Lee : Je t’aime aussi, m’man.
Barbara dépose un baiser sur la joue de sa fille qui file rejoindre ses camarades.
Barbara : Et n’oublie pas : c’est papa qui vient te chercher ce soir !
C’est alors qu’une femme interpelle Barbara derrière elle.
Femme : Elle est mignonne. J’imagine que c’est Jim le père.
Barbara esquisse alors un sourire : elle sait parfaitement à qui appartient la voix en question.
Barbara : Ça alors ! Pincez-moi, je rêve ! Une revenante !
La femme d’affaires se retourne et fait face à son interlocutrice.
Barbara : Salut, Renée.
Renée : Bonjour, Barbara.
En effet, l’interlocutrice de Barbara n’est autre que son ancienne maîtresse et ancienne membre de la brigade des Crimes Majeurs, Renée Montoya.
Barbara : Ça fait un bail. Pas un coup de fil, pas une lettre, rien.
Renée : Je suis désolée.
Barbara éclate alors de rire.
Barbara : Je plaisante ! Tu sais quel est ton problème ? Tu as toujours été beaucoup trop sérieuse.
Renée : Tu n’as pas répondu à ma question.
Barbara : D’après toi ? Evidemment que Jim est le père.
Tout en parlant, les deux femmes s’éloignent de l’école.
Renée : Tu fais quelque chose, là tout de suite ?
Barbara : Non, pourquoi ?
Renée : Si on allait prendre un café ? Je t’invite.
La femme d’affaires se met à réfléchir avant de donner sa réponse.
Barbara : Et si on se prenait plutôt une chambre d’hôtel, en souvenir du bon vieux temps ?
Renée se met à soupirer.
Renée : Tu sais très bien que nous sommes toxiques l’une pour l’autre.
Barbara : Pourquoi être venue me voir alors ?
Après un long silence, Barbara éclate à nouveau de rire.
Barbara : Tu vois ? Ça confirme ce que je te disais.
Renée : Je ne trouve pas ça drôle.
C’est maintenant au tour de Barbara de soupirer.
Barbara : Ce que tu peux être coincée ! Tu es pire que Jim ! Allez, allons prendre ce café. Je sais où aller.
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C’est ainsi que, quelques instants plus tard, Barbara et Renée entrent dans un bar situé à quelques minutes de l’école.
Renée : Ce bar est à toi ?
Barbara : Exact. Comme la moitié des bâtiments de cette ville.
Un serveur rejoint alors les deux femmes pour prendre leur commande.
Serveur : Bonjour, madame.
Barbara : Deux cafés, s’il vous plaît. Comme d’habitude pour moi.
Renée : Noir pour moi.
Serveur : Tout de suite.
Le serveur note les commandes puis repart avant de revenir avec les deux cafés demandés.
Serveur : Et voilà.
Barbara : Merci.
Après quoi, Barbara engage la conversation.
Barbara : Alors, qu’est-ce que je peux faire pour les Crimes Majeurs ?
Renée : J’ai quitté les Crimes Majeurs (et la police en général) il y a longtemps.
Barbara : Dans ce cas, qu’as-tu fait toutes ces années ?
Renée : Je suis partie à Metropolis où j’ai rejoint la police et j’ai commis l’énorme bêtise (encore une) de sortir avec ma supérieure. Elle aussi était blonde au passage.
Barbara : Et comment elle s’appelait ?
Renée : Maggie. Maggie Sawyer.
Barbara : Et qu’est-ce qui s’est passé ?
Renée : On est resté ensemble quelques années. Et puis j’ai tout fait foirer. Comme d’habitude. Je me suis remise à boire à cause d’une affaire qui a mal tourné. Puis j’ai fini par quitter la police et Metropolis.
Barbara montre alors de la peine pour son ancienne amante.
Barbara : Vraiment désolée pour toi.
Renée continue son récit.
Renée : Mais j’ai réussi à m’en sortir. Après quoi, je me suis mise à mon compte en tant que détective privé. C’est aussi pour ça que je suis revenue à Gotham. Je compte ouvrir un cabinet ici.
Barbara : Et bien ! De mon côté, j’ai fait un petit séjour à Arkham. Et j’ai fait toutes sortes de bêtises avec une dominatrice.
En entendant cela, Renée prend un air choqué.
Barbara : Je sais ce que tu penses. Si tu t’inquiètes pour Barbara Lee, je te rassure tout de suite : je suis redevenue saine d’esprit et j’ai arrêté l’alcool. Quand tu te retrouves enceinte, tu vois les choses différemment.
Renée : Comment Jim est devenu le commissaire de la ville ?
Barbara : C’était le seul flic assez intègre pour ce poste. Ecoute, je sais qu’il a des défauts et qu’il a souvent franchi la ligne, c’est vrai. Je suis bien placée pour le savoir. Mais à chaque fois, il avait toujours une bonne raison. Et puis, c’est un bon père et un bon flic. Mais Loeb et Corrigan, eux, c’était de vraies ordures.
Renée : Je n’ai rien dit. Et puis, rappelle-toi : c’est moi qui t’ai demandé de te remettre avec lui.
Barbara et Renée continuent à discuter ainsi jusqu’à la tombée de la nuit quand, soudain, un signal lumineux partant du GCPD apparaît dans le ciel nocturne de Gotham.
Renée : Qu’est-ce que c’est ça encore ?
Barbara : Attends un peu, tu vas voir.
Quelques secondes plus tard, Renée aperçoit dans le ciel ce qui semble être un homme (ou une femme ?) en costume avec une cape.
Renée : Qui est-ce ?
Barbara : Personne ne le sait. Il a fait sa première apparition il y a quelques jours.
Renée : Un cinglé costumé qui joue les justiciers, c’est ça ? Super… Comme s’il n’y en avait pas assez dans cette ville…
Barbara : Il est loin d’être cinglé. Depuis qu’il est arrivé, la criminalité a drastiquement baissé. Même les maniaques les plus dangereux ont peur de lui. Et puis…
Barbara baisse alors les yeux.
Barbara : … il a sauvé la vie de Barbara Lee.
Barbara regarde alors sa montre. 22h30.
Barbara : Bon, il faut que je rentre. J’ai une réunion avec mon conseil d’administration tôt demain matin.
Renée : Je suis contente que tu aies réussi.
Barbara : Merci. Ça m’a fait plaisir de te revoir. Il faudra remettre ça.
Renée : Pourquoi pas. Bonne nuit.
FIN